vendredi 10 octobre 2014
DECROCHEZ UN STAGE EN ENTREPRISE: C'EST MAINTENANT OU JAMAIS!!!
Décrocher un stage dans les entreprises en Afrique est un casse tête pour bon nombre d'étudiants qui cherchent à valider leur fin de cycle de formation professionnelle.En effet, le passage en entreprise pour un certain temps(généralement 03 mois) est une nécessité pour mettre en pratique les connaissances théoriques acquises durant la formation.
Avec la prolifération des écoles de formation professionnelle et le nombre de plus en plus croissant d'étudiants, les entreprises reçoivent presque chaque jour des demandes de stage ou d'emploi. Le plus souvent, ces demandes ne sont pas traitées.
Manque de temps dans les entreprises? Ou manque de motivations claires des candidats?
LE RÉSEAU COMPTE ÉNORMÉMENT
"C'est l'homme qui fait l'homme" ou comme aime le dire mes amis Ivoiriens, "Relation vaut mieux que diplôme".
Comme toute entreprise, la recherche de stage nécessite l'activation de son réseau de relation.Il s'agit de mettre en jeu la contribution de ses proches ( parents, amis et connaissances). Ces derniers peuvent vous être d'un soutien capital pour décrocher un stage. Aussi, parler des ses dépôts de demandes de stage peut souvent aider.
En effet, j'ai décroché mon premier stage en entreprise en demandant tout simplement autour de moi.Ainsi, un ami de classe m'a recommandé dans une entreprise et une semaine après j'ai débuté pour deux mois de stage. c'est dire que nous devons nous départir de cette idée préconçue selon laquelle, il faut "éviter de partager tes projets avec les autres" car "partager c'est recevoir en retour".
En outre, il ne faut pas attendre la fin de la formation pour postuler.La recherche de stage obéit à une planification qui prend source en début de formation."Qui veut voyager loin ménage sa monture". Si par exemple je suis une formation en Ressources Humaines, je doit mettre en œuvre une stratégie pour être proche des hommes du métier. En participant à des rencontres RH, en faisant partir des associations RH.
LE SAVOIR ÊTRE ET LE SAVOIR DEVENIR COMPTENT ÉGALEMENT
La réticence des entreprises à prendre des stagiaires trouve son origine dans le fait que bon nombre de diplômés en devenir n'ont pas sus faire leur preuve en entreprise. En effet, les entreprises cherchent des stagiaires qui ont une bonne capacité d'autonomie et d'adaptation. De plus en plus les entreprises sont constamment sous pression du fait de la crise qui crée une incertitude vis-à-vis de l'avenir. Cette situation ne permet pas aux salariés dans la prise en charge du stagiaire pour lui apprendre le métier.
C'est au stagiaire de trouver d'une part ses stratégie pour donner satisfaction et d'autre part, avoir une bonne conduite.
Afin d'accroître votre chance de décrocher un stage, ne rester pas en marge.Prenez le taureau par les cornes et dites vous que la meilleure réussite de tout projet trouve son fondement dans l'implication de son auteur.
samedi 9 août 2014
PARTIR OU RESTER N'EST PAS LA SOLUTION
L'insertion socioprofessionnelle est
la préoccupation majeure des jeunes diplômés africains. Qu’il s’agisse de ceux
qui se sont formés ici sur le continent
ou ailleurs, la problématique de l'emploi préoccupe plusieurs. Il est de plus
en plus difficile d'accéder au monde de l'emploi quand on sort fraichement des
écoles. En général les offres d’emploi s’adressent à des personnes nanties
d’expériences avérées.
CERTAINS VONT SE FORMER AILLEURS...
Ne va pas ailleurs qui veut, mais qui peut. La raison fondamentale qui pousse certains à aller
ailleurs, est de pouvoir intégrer une école de renommée afin de pouvoir mieux
se positionner sur le marché de l’emploi. C’est un avantage concurrentiel de
taille. En effet, sortir d’un Business School qui figure dans le classement des
meilleures écoles de management au monde donne bonne impression aux recruteurs.
C’est un gage de présomption de compétence du candidat face aux recruteurs.
Aller étudier ailleurs nécessite une forte capacité à pouvoir prendre en charge
le coût de la formation. Mais il n'est pas rare de rencontrer sur le continent
des diplômés issus de grandes écoles qui peinent à trouver un emploi.
Ailleurs n'est donc pas la solution?
D'AUTRES RESTENT...
De plus en plus, les écoles de
management se multiplient sur le continent africain. Bon nombre de celles-ci
sont en partenariat avec les écoles et universités occidentales. Ceux qui n'ont
pas eu "la chance d'aller ailleurs", fréquentent ses écoles.
Ils y reçoivent des enseignements de qualités. En plus, ils ont la chance de
rencontrer des enseignants qui partagent avec eux leur expérience du monde de
l'entreprise africaine. Normalement cela devrait être un atout de taille pour
leur insertion.
Mais
hélas!!!Ils sont
nombreux à ne pas pourvoir accéder à un emploi. Cela est pesant pour le diplômé
ainsi que son entourage. En effet, si l'éducation est un
droit fondamental, en Afrique, peu d'enfants scolarisés parviennent à un niveau
supérieur de l'éducation. Le fait d’y parvenir et pouvoir intégrer une
prestigieuse école engendre un investissement dont le retour est attendu par toute la famille.
C'EST CE QUI PÈSE LE PLUS SUR LE
JEUNE DIPLÔME AFRICAIN...
En
définitive, partir ou rester sur le continent n'est pas la question. Aborder de nos jours le monde de
l'emploi et tirer son épingle du jeu, nécessite un bon projet professionnel au
préalable. Cela passe par l'étude de l'environnement d'origine afin de déceler
les opportunités mais aussi avoir une bonne lecture de la situation politique
et économique internationale. Cela suppose une ouverture au monde et une soif
d'apprendre. Or, il n'y a plus d'excuses qui tiennent pour les jeunes diplômés
car ils sont de plus en plus nombreux à utiliser internet. Ce dernier étant un
outil permettant d'accéder au maximum de savoir pour qui sait chercher.
A cela s'ajoute le manque d'esprit
entrepreneurial chez le jeune diplômé africain. Il s'attend toujours à postuler
aux appels d'offre de recrutement alors que lui-même est doté de cette capacité
d'entreprendre.
Alors jeune diplômé, comme le disait
la tortue :"si personne ne chante mes louanges, je me chargerai de les
faire moi-même". Osez !!!
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